Suite à l'arrestation de la journaliste égyptienne Esraa Abdel-Fattah, les Usa protestent officiellement.
Esraa est connue pour avoir été l'une des fondatrices du "Mouvement du 6 avril" en 2008, qui fut à la tête de la mobilisation de millions d'Egyptiens en 2011 et qui aboutit à la chute du dictateur égyptien Hosni Moubarak.
Le secrétaire d’Etat adjoint américain pour le Moyen-Orient, David Schenker a déclaré mardi avoir demandé à l’Egypte de libérer la journaliste et blogueuse Esraa Abdel-Fattah, dénonçant une arrestation « scandaleuse ».
Esraa Abdel-Fattah, 41 ans,est accusée par les autorités égyptiennes de « collaborer avec une organisation terroriste », de « diffuser de fausses nouvelles » et de faire un « mauvais usage des réseaux sociaux », selon le Haut Commissariat de l’ONU aux droits de l’Homme.
Après son arrestation, elle a été torturée a déclaré une porte-parole de l’institution onusienne.
Le Haut Commissariat a condamné les arrestations et dénoncé l'arrestation et la torture de militants s en Egypte.
David Schenker a réitéré que Washington appelait Le Caire à autoriser les manifestations pacifiques.
Des manifestations – rares en Egypte car interdites en vertu d’une loi adoptée en 2013 – ont eu lieu à travers le pays, principalement les 20 et 27 septembre, contre le président Abdel Fattah al-Sissi. Elles ont été aussitôt suivies par des milliers d'arrestations ciblant avocats, journalistes, militants politique
Selon plusieurs organisations de défense des droits humains, environ 3.000 personnes ont depuis été arrêtées en Egypte, dont des intellectuels, des militants politiques, des avocats et des journalistes. Les ONG estiment que ce coup de filet est le plus vaste depuis l’arrivée au pouvoir du président en 2014.
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