Du 23 au 28 octobre se tiendra, à
Genève, la 3ème réunion du Groupe intergouvernemental de travail
sur cette question. Le travail de ce groupe devrait aboutir sur un
traité dit "contraignant". Mais on sait bien que les contraintes
obtenues par voie de traité ou par diplomatie ne sont pas des
contraintes durables et qu'elles ne concernent que ceux qui le
veulent bien. Il faut plus. Il faut ce que les Citoyens du Monde
réclament depuis 1946, à savoir : une constitution mondiale, un
droit mondial, et donc un parlement mondial. Voici donc la
proposition que je fais. Merci de faire au plus vite pour
l'amender au plus tard dans la journée de lundi. (Daniel Durand citoyensdumonde.fr)
Proposition de déclaration de l'Assemblée
des Citoyens du Monde (ASCOP) :
Nous,
membres de l’Assemblée des
Citoyens du Monde, collectif de plus de 150 organisations de
la société civile
et de milliers de citoyens de plus de 110 pays,
Nous
saluons le groupe de travail
intergouvernemental des Nations Unies actuellement réuni, à
Genève, pour sa
troisième réunion sur les sociétés transnationales et autres
entreprises
concernant les droits humains.
Nous
rappelons l’importance de la
protection des droits humains par l’organisation des Nations
Unies au titre de
l’alinéa 3 de l’article 1 (chapitre I) de la Charte des
Nations Unies.
Nous
partageons les convictions :
- que les droits humains et les libertés, fondamentalement inaliénables et indivisibles, doivent être respectés par tous les organes de la société civile, politique et économique et par tous les citoyens ;
- que les entreprises, quelques soient leur lieux de siège ou d’implantation, ont le devoir moral indéniable de respecter les êtres humains dans leur vie, dans leurs libertés et dans leurs droits ;
- que la préservation de l’environnement est une contrainte particulière qui doit être faite aux entreprises par respect pour les générations à venir ;
- que le droit individuel ou communautaire d’usage ou de propriété des espaces traditionnels fait partie des droits environnementaux à préserver ;
- qu’il n’y a pas de plus haut devoir d’un État que celui de protéger toute personne qui se trouve sous sa responsabilité effective quelques soient sa nationalité et sa situation sociale ;
Dans
le cadre des travaux du groupe
de Genève, nous exhortons les États à harmoniser leurs
législations
administratives, fiscales et judiciaires afin que les
entreprises se voient
contraintes, par intérêt économique, à respecter les droits et
libertés des
personnes et des communautés.
Nous
sommes conscients que ces
contraintes obtenues par voies de traité ou de diplomatie
resteront
insuffisantes en raison même de la fragilité de tout traité.
En
conséquence, nous exhortons les
citoyens et tous
organes de la société à
travailler à l’élaboration d’un régime de droit sur le plan
social et
international tel que les droits et libertés énoncés dans la
Déclaration Universelle des Droits de l’Homme puissent y
trouver plein
effet. Ce régime de droit devra découler de la démocratie et
du travail d’un
parlement mondial, en application des articles 21-3 et 28 de
la Déclaration ci-dessus.
Paris, le 24 octobre
2017
Mardi 24 octobre 2017, sera l'occasion de produire cette déclaration sur la question du respect des droits humains par
les entreprises
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