jeudi 30 août 2012

Does the Non-Aligned Movement Still Matter ?

Does the Non-Aligned Movement Still Matter ?

by Rene Wadlow
With Iran taking over the three-year term of the presidency of the  Non-Aligned Movement (N.A.M.) at the end of August 2012, the question arises if the Non-Aligned Movement still matters in world politics and how Iran will use the presidency?

At the time of its founding at the Bandung Conference in April 1955,  the major world powers were aligned in Soviet and US-led blocs. The war in Korea had recently ended in an armistice with the same frontiers as at the start but could have been the forerunner of a world war. The French war in Indochina had ended with independence of the three
Indochina states, but a new independence conflict had just started in  Algeria. Basically Bandung marked the end of formal colonialism. As Sir John Kotelawala, Premier of Ceylon (now Sri Lanka), said at the end of the conference “Bandung will be a name to reverberate in history and earn the gratitude and blessings of ages to come.”

For fear that the new Non-Aligned Movement might supplement or weaken  the United Nations, no implementary organization was set up. Later, the pattern of three-year rotating presidency was developed, but without a permanent secretariat. The country holding the presidency offers its own diplomats and civil servants to carry on Non-Aligned
tasks. The outgoing presidency — Egypt — was so taken up with its own  political changes that it virtually played no role on behalf of the  N.A.M. Will Iran be able to do more than use the prestige of the Movement to defend its own interests?

President Mahmoud Ahmadinejad will become the N.A.M. representative for  its 118 members. His first presentation will be to the United Nations General Assembly in September. His talk should be analysed closely to see if his presentation goes beyond the usual Iranian positions to be more inclusive of the interests of the N.A.M. members. A large
conference at the end of August in Tehran will be the formal start of  Iran’s presidency. Some Iranian leaders have called for the creation of a permanent secretariat. Thus it will be important to note what structural reforms are made within the N.A.M.

While in 1955, the idea of a “third camp” was a possibility — a wedge  of sanity and restraint between the two atomic giants,— now there are real conflicts of interest among the N.A.M. members — the conflict in Syria being a prime example, along with differing territorial claims within the South China Sea among China and its neighbors.

Iran itself is at the center of an international storm, and it is not clear if its diplomats and political leaders will have the energy to deal with the host of current conflicts among N.A.M. states as well as making proposition concerning the important economic, financial and ecological issues that the world faces. Moreover, the N.A.M. states
are members of regional, intergovernmental organizations and therefore
look less to N.A.M. leadership to structure economic and cultural
cooperation.

Yet the N.A.M. does provide a structure for states and a large
percentage of the people of the world. N.A.M. leadership has had an
erratic relation with non-governmental organizations (NGOs) — sometimes
encouraging their participation in meetings and programs and at other
times ignoring them completely. Without a permanent secretariat, the
N.A.M. has not developed the sort of consultative status that the
United Nations has with NGOs. The Indian government at one stage had
encouraged NGO-related activities within the N.A.M. Given the
challenges facing the Iranian presidency of the N.A.M. it would be
useful for NGOs to propose a more structured and formal relation with
the N.A.M. especially if a permanent secretariat is created.

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Rene Wadlow, President and Representative to the UN, Geneva,
Association of World Citizens

Journée internationale des disparus

http://www.un.org/fr/events/disappearancesday/
L'ONU s'inquiète de l'augmentation des cas de disparition forcée et le groupe de travail sur les disparitions involontaires de la commission des droits de l'homme des Nations Unies exprime son inquiétude sur le nombre croissant de cas de disparitions forcées dans le monde.

"Les victimes de disparition forcée, dont on ignore où elles se trouvent et quel est leur sort, ne devraient pas être rappelées à notre souvenir seulement une fois par an. Chaque jour devrait être une Journée des personnes disparues", a déclaré le groupe de travail.


De son coté, le Comité international de la Croix-Rouge basé à Genève déplore le manque de volonté politique de s'attaquer à ce problème.


Dans un rapport intitulé:
Personnes portées disparues - une tragédie oubliée, l'organisation attire l'attention sur le drame trop souvent ignoré que vivent des dizaines de milliers de familles, de la Bosnie au Népal, de la Géorgie au Sri Lanka.

"Il est impératif de faire face à cette tragédie et d'aider les familles de disparus à faire la lumière sur ce qu'il est advenu de leurs proches. Ne pas savoir si un être cher est mort ou vivant provoque une angoisse indicible, de la colère et un profond sentiment d'injustice, et empêche les proches de faire le deuil et de tourner la page", constate Pierre Krähenbühl, directeur du CICR

 

samedi 25 août 2012

Appel pour la sauvegarde des livres manuscrits anciens de Tombouctou et du Mali



Depuis quelques jours, les affrontements dans et autour de Tombouctou font redouter le pire pour les dizaines de milliers de livres manuscrits anciens conservés dans cette cité millénaire. Ce qui est en danger, c’est le témoignage par l’écrit d’un foisonnement intellectuel et culturel sans précédent au cours des siècles passés. Ce patrimoine intellectuel est le reflet de la contribution ininterrompue des Africains à la civilisation universelle. Il constitue également, à l’échelle de l’Histoire, la place pionnière de l’Afrique dans les fondements mêmes de l’écriture et du développement spirituel et culturel de l’humanité. S’il disparaissait, l’évolution de l’historiographie africaine se trouverait gravement compromise et un pan important de la mémoire collective mondiale serait annihilé.
Devant cette situation, nous lançons un appel solennel aux belligérants pour le respect et la sécurité des biens culturels conservés à Tombouctou, dont des éléments de la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO et les bibliothèques de livres manuscrits anciens, conformément à la Convention internationale sur la sauvegarde des biens culturels en cas de conflit.

Signez la pétition.
http://fs9.formsite.com/westafricanresearchassociation/TIMBUKTU/








Lien relayé: http://www.bu.edu/wara/timbuktu/








Traité d astronomie et de mathématique, manuscrit de Tombouctou

jeudi 23 août 2012

Depuis hier, le Monde vit à crédit

Mauvaise nouvelle pour la planète. Cette année, il n'aura fallu que 234 jours à l'humanité pour consommer toutes les ressources naturelles que la Terre peut produire en un an. Nous avons atteint, mercredi 22 août, le "Global Overshoot Day", le "jour du dépassement". En d'autres termes, nous vivrons à crédit jusqu'à la fin de l'année.

 

La suite ici :http://www.lemonde.fr/planete/article/2012/08/22/mercredi-22-aout-jour-du-depassement-pour-les-ressources-mondiales_1748396_3244.html

 

 

vendredi 17 août 2012

Les observateurs de l'Onu font leurs bagages

Echec total et cuisant de l'Onu en Syrie. Les observateurs qui étaient sensés observer le cessez le feu soi-disant mis en place le 10 avril 2012, ne sont jamais arrivés à effectuer leur mission pour la simple raison qu'aucun cessez le feu n'a été observé. Pas besoin de chercher trop loin le coupable. Il suffit de se contenter d'analyser la situation de blocage du conseil de sécurité avec sa paralysie liée au véto systématique par la Russie et la Chine des décisions contraignantes mises au vote. Nous revoilà au bon vieux temps de la guerre froide si encore elle avait réellement cessée.
http://www.un.org/apps/newsFr/infocusRelF.asp?infocusID=103&Body=Syrie&Body1=


"Nous avons tous une responsabilité à assumer vis-à-vis du peuple syrien. Nous devons user de tous les moyens pacifiques de la Charte des Nations Unies pour l’aider à s’unir dans le cadre d’un processus de transition mené par les Syriens eux-mêmes et basé sur le dialogue et le sens du compromis, et non sur les balles et les arrestations."

Le Secrétaire général Ban Ki-moon, dans son allocution devant l’Assemblée générale, le 3 août 2012

Des paroles restées lettres mortes face à la répression féroce qui martyrise jour après jour le peuple syrien .
Ceux qui par leur attitude à l'Onu Russie, Chine sans craindre de les citer, auront des comptes à rendre à leurs peuples en raison de leur soutien aveugle à un tyran criminel. Ils se font les complices d'une barbarie d'un autre temps.


mercredi 8 août 2012

Mazen Darwish est menacé de mort




Mazen Darwish, directeur du Centre syrien pour les médias et la liberté d'expression a été arrêté en février dernier. Il est, depuis, maintenu en détention secrète. Sa famille vient de lancer un appel pour éviter qu'il ne soit déféré devant le tribunal militaire qui risquerait fort de le condamner à mort, alors que d'autres se demandent s'il est encore en vie.
Selon l'appel lancé par sa famille et ses amis et relayé par des associations de droits de l'Homme - dont Amnesty International - et les réseaux sociaux (une page Facebook créée en arabe, le 6 août au soir compte déjà plus de 1000 adhérents), le Syrien Mazen Darwich, âgé de 38 ans, risquerait la peine capitale s'il est déféré prochainement devant un tribunal militaire, comme le craignent ses proches.
Son crime ? Mazen Darwich est le directeur du Centre syrien pour les médias et la liberté d'expression (CSM) qui jouit du statut consultatif auprès du Conseil économique et social des Nations unies depuis 2011, et qui a joué un rôle clef dans la diffusion d'informations sur la situation en Syrie, à une période où les observateurs internationaux et les journalistes était pratiquement interdits de séjour dans le pays.
 
Plus de détails: ici