jeudi 20 juillet 2017

Les dissidents chinois, les plus connus mais ils ne sont pas les seuls.

(AFP)





Cette année encore, de nouvelles lois relatives à la sécurité nationale menaçant gravement la protection des droits humains ont été élaborées et adoptées. La répression menée dans tout le pays contre les avocats spécialisés dans les droits humains et les défenseurs de ces droits s’est poursuivie tout au long de l’année. Les militants et défenseurs des droits humains demeuraient systématiquement soumis à une surveillance, à des manœuvres de harcèlement et d’intimidation, à des arrestations et à des incarcérations. De plus en plus de défenseurs des droits humains ont été maintenus par la police dans des lieux de détention non officiels, parfois sans pouvoir consulter un avocat pendant de longues périodes, ce qui les exposait au risque de torture et d’autres mauvais traitements. Des libraires, des éditeurs, des militants et un journaliste portés disparus dans des pays voisins en 2015 et 2016 sont réapparus en détention en Chine, ce qui a suscité des inquiétudes quant à une possible intervention des services chinois de répression en dehors du territoire. Les autorités ont renforcé de manière significative leur contrôle sur Internet, les médias et le monde universitaire. La répression des activités religieuses pratiquées en dehors des cultes contrôlés directement par l’État s’est intensifiée. Cette répression est restée particulièrement sévère dans la région autonome ouïghoure du Xinjiang et dans les zones à population tibétaine, dans le cadre des campagnes de « lutte contre le séparatisme » ou de « lutte contre le terrorisme ».

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