lundi 19 décembre 2011

La Syrie accepte la présence d'observateurs de la Ligue arabe

Damas a signé l'accord de la Ligue arabe acceptant la présence en Syrie d'observateurs de l'organisation panarabe, a annoncé lundi le ministre syrien des Affaires étrangères, Walid al-Moallem.
"La signature du protocole (d'accord) est le début de la coopération entre nous et la Ligue arabe. Les observateurs de la Ligue arabe sont les bienvenus chez nous", a commenté devant la presse à Damas le chef de la diplomatie syrienne.
Le mandat des observateurs sera d'une durée d'un mois renouvelable sur accord des deux parties, a-t-il précisé. Ces observateurs seront "libres" de leurs mouvements et "sous la protection du gouvernement syrien", mais ne seront pas autorisés à se rendre sur les sites militaires confidentiels, selon le ministre.
La Syrie a donné le mois dernier son accord à un plan de sortie de crise de la Ligue arabe, en vue de mettre fin à la répression du soulèvement contre le régime du président Bachar el-Assad, depuis mars dernier.
Ce plan prévoit le retrait des forces syriennes déployées dans les rues des villes du pays, l'ouverture de pourparlers avec l'opposition, l'accès du pays à la presse et aux organisations humanitaires, ainsi que la présence d'observateurs de la Ligue arabe. En dépit de cet accord, la Syrie a posé des conditions rendant sa mise en oeuvre impossible.
La Ligue arabe avait donné jusqu'à mercredi à Damas pour signer cet accord. L'organisation panarabe menaçait, dans le cas contraire, d'en référer au Conseil de Sécurité des Nations unies. Selon l'ONU, la répression du soulèvement en Syrie a fait 5.000 morts depuis mars.
Au Caire, le secrétaire général de la Ligue arabe Nabil Elaraby a déclaré qu'une délégation de l'organisation se rendrait en Syrie "d'ici un jour ou deux". Cette délégation examinera les questions juridiques, administratives et financières en vue de former les équipes d'observation. "Chaque groupe d'observateurs sera composé de dix personnes ou plus, et se rendra en différents endroits", a expliqué M. Elaraby. AP  voir article ici

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