En la personne de Moncef Marzouki, seul candidat volontaire, l'assemblée constituante tunisienne a élu son nouveau président de la République le 12 décembre 2011.
TUNIS (AFP) - Le nouveau président tunisien Moncef Marzouki a prêté serment mardi avant d'aller prendre ses quartiers au palais présidentiel de Carthage, près d'un an jour pour jour après le début de la révolution qui chassa Zine Abidine Ben Ali du pouvoir.
Fier et solennel, l'ancien opposant, vêtu d'un burnous traditionnel recouvrant une veste bleue et une chemise blanche, a prêté serment la main sur le Coran devant les 217 élus de l'Assemblée constituante et les plus hauts représentants de l'Etat.
"Je serai garant des intérêts nationaux, de l'Etat des lois et des institutions, je serai fidèle aux martyrs et aux objectifs de la Révolution", a déclaré M. Marzouki, 66 ans, qui accède à la présidence après des années d'engagement militant et de combat contre l'ancien régime.
Il a promis d'être le "président de tous les Tunisiens" et de "n'épargner aucun effort" pour améliorer la vie de ses compatriotes.
Il s'est engagé à garantir "le droit à la santé, le droit à l'éducation, le droit des femmes, de protéger le droit des travailleurs, créer des emplois et promouvoir l'investissement".
"Notre mission est de promouvoir notre identité arabo-musulmane et d'être ouverts à l'étranger; de protéger les voilées et les filles en niqab comme les non voilées", a-t-il poursuivi, alors que l'arrivée au pouvoir des islamistes d'Ennahda a suscité des craintes chez les "modernistes".
Selon la constitution provisoire votée samedi par l'Assemblée constituante, le chef de l'Etat est le chef suprême des forces armées et définit la politique étrangère en concertation avec le Premier ministre. ( © AFP photo AFP)
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