Comme DÉLÉGUÉS ÉLUS au CONGRÈS des PEUPLES, directement et démocratiquement, par un corps électoral transnational réparti dans 110 pays,
NOUS DÉCLARONS QUE
- l’énergie nucléaire couvre aujourd’hui moins de 1% de la consommation mondiale (surtout au bénéfice des pays nantis),
- l’utilisation de cette énergie laisse non résolu actuellement le problème de la résorption des déchets radio-actifs, danger certains pour les générations futures,
- le choix fait par plusieurs pays d’un développement important du nucléaire est justifié autant par le désir d’une fallacieuse indépendance énergétique que par la pression de groupes financiers multinationaux,
- les énormes investissements affectés à l’énergie nucléaire retardent les programmes de recherches sur les énergies douces : solaire, hydrogène, bio-gaz, bio-masse, éoliennes, géothermiques, centrales géostationnaires, centrales océanes, marémotrice ou aérothermiques,…
- l’énergie nucléaire risque de conduire à une société policière à cause des dangers de détournement des matières fissiles à des fins terroristes,
- les produits de base de l’énergie nucléaire civile peuvent être détournés à des fins militaires.
NOUS CONSIDÉRONS que
si l’on utilisait rationnellement les énergies fossiles en pleine connaissance des risques écologiques que leur usage entraîne et si l’on adoptait une politique mondiale efficace de limitation des gaspillages d’énergie, on pourrait assurer la transition vers un usage des énergies douces permettant à terme l’abandon de l’énergie nucléaire,
NOUS DEMANDONS en conséquence,
la création d’une INSTITUTION MONDIALE SUPRANATIONALE à pouvoirs réels et bien définis pour
• Promouvoir, à échelle mondiale, les études sur les énergies douces,
• Promouvoir, à échelle mondiale, les études sur les énergies douces,
•Elaborer un programme de démantèlement progressif des centrales nucléaires existantes.
*
Cette déclaration a été faite le 28 novembre 1982. Elle a presque 30 ans et reste plus que jamais d’actualité. Après les catastrophes nucléaires de Three Mile Island (États-Unis), Tchernobyl (Ukraine) et Fukushima (Japon) et les incidents qui se multiplient dans les centrales nucléaires (un millier en France en 2010), il y a de plus en plus urgence à créer cette Autorité Mondiale de l’Énergie, réclamée depuis trente ans par les citoyens du monde.
Il y a d’autant plus urgence que, pendant ces trois décennies, « les études sur les énergies douces » ont considérablement progressé alors que les recherches sur « le démantèlement progressif des centrales nucléaires existantes » n’ont, elles, guère avancé et que « le problème de la résorption des déchets radioactifs, dangers certains pour les générations futures » n’est pas prêt d’être réglé. Certains déchets rappelons le, resteront radio-actifs pendant des dizaines de milliers d’années.
Seule une Autorité Mondiale de l’Énergie à caractère supranational et démocratiquement installée, peut épargner aux descendants des descendants des descendants des descendants de nos descendants la gestion de NOS déchets radio-actifs.
Que dirions-nous si, en ce 21ème siècle, plutôt que d’admirer les pyramides, les théâtres antiques, les arènes, les temples, les péristyles, les aqueducs et les obélisques laissés à la postérité par les Romains, les Grecs, les Egyptiens nous avions a gérer leurs déchets nucléaires et leurs zones contaminées interdites à l’habitation ? Sûr que nous maudirions ces irresponsables et leur héritage empoisonné !
C’est exactement ce qui se passera dans quelques siècles si nous n’empêchons pas, aujourd’hui, les oligarques et les technocrates du nucléaire d’imposer leur poison durable où que ce soit dans le monde.
N’en déplaise aux politiciens qui qualifient d’ « indécents » les citoyens de ce monde qui, depuis la catastrophe de Fukushima, demandent à sortir du nucléaire, n’en déplaise à ces mêmes politiciens que la tragédie déclenchée le 11 mars dernier n’incite pas à remettre en cause leurs propres programmes électro-nucléaires, nous le redisons haut et fort : la planète et ses habitants ont besoin d’une Autorité Mondiale de l’Énergie.
Joël Luguern
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Cette déclaration a été faite le 28 novembre 1982. Elle a presque 30 ans et reste plus que jamais d’actualité. Après les catastrophes nucléaires de Three Mile Island (États-Unis), Tchernobyl (Ukraine) et Fukushima (Japon) et les incidents qui se multiplient dans les centrales nucléaires (un millier en France en 2010), il y a de plus en plus urgence à créer cette Autorité Mondiale de l’Énergie, réclamée depuis trente ans par les citoyens du monde.
Il y a d’autant plus urgence que, pendant ces trois décennies, « les études sur les énergies douces » ont considérablement progressé alors que les recherches sur « le démantèlement progressif des centrales nucléaires existantes » n’ont, elles, guère avancé et que « le problème de la résorption des déchets radioactifs, dangers certains pour les générations futures » n’est pas prêt d’être réglé. Certains déchets rappelons le, resteront radio-actifs pendant des dizaines de milliers d’années.
Seule une Autorité Mondiale de l’Énergie à caractère supranational et démocratiquement installée, peut épargner aux descendants des descendants des descendants des descendants de nos descendants la gestion de NOS déchets radio-actifs.
Que dirions-nous si, en ce 21ème siècle, plutôt que d’admirer les pyramides, les théâtres antiques, les arènes, les temples, les péristyles, les aqueducs et les obélisques laissés à la postérité par les Romains, les Grecs, les Egyptiens nous avions a gérer leurs déchets nucléaires et leurs zones contaminées interdites à l’habitation ? Sûr que nous maudirions ces irresponsables et leur héritage empoisonné !
C’est exactement ce qui se passera dans quelques siècles si nous n’empêchons pas, aujourd’hui, les oligarques et les technocrates du nucléaire d’imposer leur poison durable où que ce soit dans le monde.
N’en déplaise aux politiciens qui qualifient d’ « indécents » les citoyens de ce monde qui, depuis la catastrophe de Fukushima, demandent à sortir du nucléaire, n’en déplaise à ces mêmes politiciens que la tragédie déclenchée le 11 mars dernier n’incite pas à remettre en cause leurs propres programmes électro-nucléaires, nous le redisons haut et fort : la planète et ses habitants ont besoin d’une Autorité Mondiale de l’Énergie.
Joël Luguern
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