Après une campagne tendue mais sans trop d’incidents, les électeurs de République Démocratique du Congo ont commencé à voter ce matin du 28 novembre à 6 heures : élections présidentielles et législatives.
Plus de 3000 observateurs, dont 90 envoyés par l’EurAc (Réseau Européen pour l’Afrique Centrale) sont répartis à travers les 11 provinces.
La police, l’armée (FARDC) et les forces de l’ONU (MONUSCO) sont mobilisées pour éviter les débordements.
Radio Okapi (financé notamment par l’ONU) a déployé 120 journalistes qui rendent compte en temps réel à cette adresse :
C’est la deuxième fois que les électeurs congolais sont appelés à voter, le premier scrutin ayant eu lieu en 2006. La sortie de ce pays des situations de violence par la démocratie peut être annonciateur de la capacité du monde à sortir de nos spirales de concurrence effrénée et violence par la démocratie.
Les premières élections législatives de l’après Moubarak ont commencé ce lundi matin dans un climat particulièrement tendu. Après plusieurs mois d’euphorie, la crainte envers l’armée, suspectée de vouloir garder le pouvoir, s’est accentuée jusqu’à ces dernières semaines où les manifestations place Tahrir ont recommencé comme aux premiers jours de février 2011, avec de nouveau des affrontements et de nombreux morts parmi les manifestants. Les Frères Musulmans sont les favoris de ce scrutin, qui se déroule aujourd’hui, lundi, et demain, mardi, mais les sondages ne leur donne pas la majorité.
Vendredi passé, c'était le Maroc ou comme en Tunisie, un parti proche des valeurs islamiques a eu le plus de voix sans pour autant avoir la majorité absolue.
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